Kyoï Fûma (Nananan je suis pas connus °°)

Vous:

Prénom:
Qui sa moi?

Age:
Nan lui?

Pays:
Euhh...*vas cherché la carte*

Comment avez-vous connu le forum?:
Vas savoir...Hein Saskey-glouton x)

Vous faites du Rp depuis combien de temps?:
Euhh *regarde sa montre xD*

Le personnage:

Code du règlement:
Olalalalala la vielle arnaque a deux balles pour obliger les gens à lire a fond les regles xD

Nom:
Fûma

Prénom:
Kyoï

Age:
19ans

Village ou organisation désiré(e):
Kumo

Description mentale:
Qui pourrait définir son caractère, sous son air calme et son absence de mots ? personne, sauf peut-être quelqu'un qui l'aurait bien connu ...
Les pieds sur terre, intelligent, réfléchi et posé, il cache adroitement un tempérament sensible. Sa sagesse qui lui donne l'air plus âgé est parfois remplacée par un grain de folie ou un moment de colère. Volontaire et déterminé, il fait ce qui lui plaît quand ça lui plaît. Sa grande intelligence lui permet de très vite comprendre les autres et les situations et de réfléchir à la meilleure réaction à avoir. Il perçoit souvent les intentions des autres d'un simple coup d'oeil. Il jouit d'une bonne santé naturelle et sa force est intense et tranquille. Il ne semble pas avoir le goût de la bagarre, ni des arts. Ni joyeux ni triste en apparence, nul ne sait ce qu'il ressent. Et tous sont étonnés lorsque la folie le gagne et qu'il devient tout à coup furieux ou extrêment joyeux. Mais cela est rare, et même lorsque cela se produit, personne ne peut savoir s'il est réellement lui-même ou s'il joue un rôle. Sa personnalité est à la fois rassurante, mystérieuse et déconcertante. On voudrait pouvoir s'y fier parce qu'il est sage et choisit ses mots, mais il y a trop d'inconnues en lui. De ce fait il est souvent seul et cela lui convient.

Description physique:
La ligne des sourcils est basse, comme pour cacher son regard de feu. Son regard ... tous ceux qui l'approchent sont attirés par lui, nul n'arrive à en détacher ses yeux, il inquiète ou étonne, il désarçonne. Il a le nez droit et la bouche constamment entr'ouverte sur des dents d'une blancheur sans pareille. Comme s'il était tout le temps prêt à dire un mot, une phrase ...
Ses cheveux lisses ont de la couleur des fonds de l'océan pacifique lorsqu'un mince rayon de soleil éclaire de reflets turquoises et mauves les bancs de corail.
Il les porte mi-longs, des mèches tombant devant son visage et encadrant sa tête de flèches mouvantes.
Personne ne l'a jamais vu courbé ou plié sous le poids d'un chagrin ou d'un fardeau. Toujours il se tient droit, souple et fort sur ses pieds. Son corps est musclé sans excès, on sent la vivacité et la force tranquille au travers de ses mouvements, il respire la santé, la sérénité, la volonté et la détermination. son souffle est imperceptible et son coeur a le ryhtme de celui d'un sportif aguerri. Sa taille est mince et flexible, ses mains aux longs doigts semblent témoigner d'un tempérament d'artiste. S'il l'on y regarde mieux, on peut voir quelques cicatrices sur ses avant bras, vestiges de combats dont il ne parle pas.
Ses vêtements sont essentiellement de couleur noire. Une touche de blanc fait resortir encore mieux l'impression de mystère générée par le choix de couleur de ses tenues.

Histoire:
Lorsqu'il est né, le village a tremblé et le temps s'est arrêté. Quelques heures avant sa venue au monde, l'ombre s'est abattue sur le pays, de plus en plus forte, de plus en plus noire. Une ombre venue de nulle part. Alors que sa mère retenait ses gémissements de douleur, les villageois ne savaient comment réagir. D'où venait la menace ? Etait-ce une menace ? ... Encore un effort et il sortit du ventre de sa mère. L'ombre se changea alors en sable et un vent violent l'emporta dans une tornade vers le ciel. La lumière revint, nulle trace de ce qui venait de se passer ne subsistait, tous étaient sans voix. C'est alors qu'il poussa son premier cri. Un cri clair et léger comme le vol d'un aigle. Un cri que nul n'oubliera.

Kyoï , son père l'avait baptisé ainsi, était un bébé calme aux grands yeux observateurs. Il dormait peu et pouvait rester concentrer pendant des heures à regarder ses parents aller et venir dans la maison, un oiseau voler dans le ciel, ou le vent faire tournoyer les branches des arbres. Il ne rêvait pas comme on aurait pu le croire, il enregistrait tout, les mouvements, les odeurs, les sons, la vie. Il analysait tout ce qu'il percevait et l'engrangeait dans sa mémoire. Quelquefois, rarement, il riait aux éclats quand une idée lui plaisait, ou parfois il se mettait en colère, une colère sourde et explosive. Mais c'était rare, et ses parents se félicitaient d'avoir un enfant si parfait.
Il n'avait ni frère ni soeur et vivait dans le sillage des adultes. Il en gardera beaucoup d'expérience et son intelligence n'en sera que plus grande et affutée.
Ses premiers pas, à 9 mois et 9 jours, le conduisirent vers la forge de son père. Le feu brillait dans la cheminée, la chaleur faisant couler la sueur. Le bruit du fer martelé et l'odeur de brûlé étaient incommodantes. Mais Kyoï n'y fit pas attention et il s'approcha aussi près qu'il le put du foyer et il regarda pendant un long moment les couleurs des flammes et la puissance du feu. Il prit en lui cette puissance, comme par mimétisme. Désormais elle habita son coeur.
Lorsqu'il eut 9 ans, Kyoï était devenu un élément important du village. Il parlait peu et avait déjà cet air sage qu'il ne quittera plus. Ses paroles rares étaient dispensées au bon moment et il impressionnait non seulement les autres enfants mais aussi les adultes.
Certains soirs, alors que les habitants se reposaient dans leurs maisons, Kyoï quittait discrètement le village pour aller dans les bois tous proches. Là il grimpait aux arbres devasté par le climat, conversait avec le vent, criait comme l'aigle, riait, s'inventait des mondes et des rôles. De cette double nature personne ne se doutait.

Depuis quelques jours, alors que Kyoï allait fêter son 13ème anniversaire dans 9 jours, le vent s'était levé et surgissait en rafales gonflées de sable blanc. L'aspect du village et des alentours s'en rouva complètement transformé. On aurait cru de la neige. Mais le sable était si fin qu'il s'introduisait parfois et que le respirer provoquait des quintes de toux difficiles à réprimer. Les parents de Kyoï, couchés sur un matelas devant la forge pour avoir plus de chaleur, étaient tremblants de fièvre et leur toux ne s'arrêtait plus. Ils ne pouvaient plus rien avaler et ils faiblissaient à vue d'oeil. Kyoï tenta de la convaincre de partir, il chercha un moyen de quitter le village mais les chevaux non plus ne pouvaient respirer.
Le jour du 13ème anniversaire de Kyoï, son père et sa mère, main dans la main, à l'heure même où il était né, sentirent la vie les quitter. Kyoï hurla de douleur, de ce même cri qu'il avait poussé 13 ans plus tôt. Il pleura longtemps, seul, caché dans un coin de l'atelier. Puis il se releva, comme le phénix renait de ses cendres, et s'occupa de l'enterrement de ses parents. Les habitants le virent alors changer, le visage dur et fermé, les yeux tournés vers l'horizon. Sitôt ses parents allongés dans leur dernière demeure, il prit un sac avec un peu d'eau et de nourriture et s'en alla vers le Nord.

Il lui fallut un an pour atteindre le pays de la terre. Il s'était arrêté quelques temps au village de la pluie mais ne s'y était pas senti à sa place. L'humidité le dérangeait, lui qui brûlait du feu sec du désert. Les habitants le regardaient comme un intrus et il eut beau faire des efforts pour parler plus que de nature et pour trouver le bon rôle à jouer, il garda toujours le sentiment qu'il devait reprendre la route.

Le pays de la terre allait faire découvrir quelque chose que Kyoï ne connaissait pas encore. Après s'être installé comme assistant forgeron au centre du village, il commença à observer comme à son habitude, afin d'apprendre le plus possibles des coutumes et des habitants. Le paysage aussi le fascinait, avec ses roches jaillissant de la terre, roches plus ou moins grandes, plus ou moins sombres, plus ou moins acérées. Un roche le captivait principalement, sa base était si petite qu'on se demandait comment elle pouvait tenir droite. Il restait des heures à son pied, regardant sa pointe toucher le sol. Un matin très tôt, alors que le soleil commençait seulement à mettre un peu de couleur rosée dans la pénombre de la nuit, Kyoï se réveilla au pied de la roche. Il s'était endormi en l'observant. Un murmure attira alors son attention, il pensa à un animal mais se rendit compte qu'il s'agissait d'un refrain fredonné par une fille qui cueillait des herbes à quelques pas de la roche. Sa nature aurait du le pousser à regarder, analyser, avant de faire quoique ce soit. Au contraire, mû par une énergie qu'il ne savait pas posséder, il se leva et couru vers la fille lui proposer de l'aide. Lorsqu'elle leva les yeux pour le regarder, il vit dans son regard les plus belles couleurs qu'il ait jamais vues, un mélange de bleus et de verts, brillants comme des perles fines. Impossible pour lui de jouer un rôle, il resta face à elle, comme paralysé, et elle éclata de rire. Sumi, c'était son nom, était de nature joyeuse et jouette et elle apprit à Kyoï toute sa science des herbes qui guérissent et rendent fort, et lui enseigna comment s'amuser d'un rien. Kyoï avait trouvé plus qu'une amie, il ne voulait plus la quitter jusqu'à la fin des temps. Lui qui ne rêvait jamais, là imaginait le futur avec elle, visitant la terre entière.
Mais le destin le voulait autrement. Une nuit de pleine lune, l'orage frappa sur la terre des rochers et la foudre surprit Sumi assoupie au pied d'un arbre. Kyoï l'apprit le lendemain et le chagrin brisa son coeur.
Incapable de rester là où ils avaient été heureux, il prit ses affaires et parti sans un regard en arrière. Il avait alors 18 ans.

Kyoï garda longtemps le coeur brisé et marcha des semaines entières sans faire attention aux endroits qu'il traversait. Pour détourner son esprit de ses idées noires, il refléchissait à la vie et à l'univers, s'inventait des combats et les réglait mentalement comme des parties d'échec, et se défoulait en courant à perdre haleine et en nageant dans chaque point d'eau. Son corps se développait, son regard était encore plus profond et les couleurs du feu y brillaient. Il marcha 3 longues années sans parler à quiconque. Même dans les villages, il obtenait ce dont il avait besoin en ne s'exprimant que d'un geste ou un regard.
Après 3 ans, il décida d'affronter ce qui lui avait fait le plus mal depuis sa naissance. Il prit la route du pays de la foudre, la foudre qui lui avait volé Sumi. Il voulait apprendre à la connaître pour mieux lui résister et la vaincre.

Test rp:

Bienvenu à toi
Rien à redire ^^
Anbu de Kumo